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Libérons l'immobilier : la révolution tech de Draghi, un nouveau souffle pour le secteur
Le secteur de l'immobilier suisse, bien que reconnu pour son dynamisme, fait face à des défis structurels qui freinent son évolution. Bernard Nicod, fondateur du Groupe, a récemment partagé ses réflexions dans le journal 24heures, en appelant à une adaptation des idées révolutionnaires de Mario Draghi, ancien président de la Banque Centrale Européenne, au monde de l'immobilier.
Un secteur paralysé par les réglementations
Dans son article, Bernard Nicod s’appuie sur un constat bien connu des acteurs du secteur : le poids des réglementations excessives. Ces règles, souvent mises en place pour encadrer les géants de la technologie, finissent par affecter d’autres industries de manière inappropriée, notamment le marché de l’immobilier. Bernard Nicod souligne que ces règlementations, telles que le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) et l'IA Act (loi sur l’intelligence artificielle), ont un effet étouffant sur l’innovation dans le secteur immobilier. Alors que le marché devrait être un terrain propice à la croissance, il se trouve freiné par une bureaucratie qui alourdit les processus administratifs et retarde considérablement la réalisation des projets.
L’immobilier romand n’échappe pas à cette paralysie administrative. Comme le rappelle Bernard Nicod, de nombreux projets de construction, qu’ils concernent de nouveaux immeubles résidentiels ou des infrastructures publiques, se trouvent bloqués par des démarches administratives interminables, parfois en raison de simples procédures bureaucratiques inadaptées aux réalités du marché.
L'approche Draghi pour transformer l'immobilier
Mario Draghi, ancien président de la BCE et ancien Premier ministre italien, est un fervent défenseur de la simplification des règles. Il a notamment prôné une approche allégée des réglementations dans le secteur bancaire, ce qui a permis de stimuler l’économie européenne pendant son mandat. Bernard Nicod propose d’adapter cette méthode au secteur immobilier, afin de permettre à celui-ci de retrouver un dynamisme plus en phase avec les besoins actuels du marché.
M. Nicod plaide pour une "révolution Draghi" dans l’immobilier. L’objectif ? Simplifier les règles régissant la construction, réduire les délais d’obtention des autorisations et encourager l’innovation. Cette approche permettrait non seulement d’accélérer la réalisation des projets, mais aussi d’offrir une réponse efficace à la crise du logement qui frappe la Suisse romande.
Les défis actuels : une crise du logement sans précédent
La Suisse romande, en particulier Genève et Lausanne, fait face à une crise du logement sans précédent. Les logements abordables se font de plus en plus rares, tandis que les prix de l’immobilier ne cessent de croître. Comme le souligne Bernard Nicod, cette situation est en grande partie due aux blocages administratifs qui retardent la construction de nouveaux logements.
Cette crise est exacerbée par des réglementations locales parfois déconnectées des réalités du terrain. L’un des exemples les plus frappants, selon Bernard Nicod, est le cas des "zones mixtes", où des projets immobiliers sont bloqués en raison de querelles bureaucratiques autour de l’usage mixte (habitation et commerce). Il cite également l’exemple des contraintes liées aux constructions écologiques, telles que les exigences Minergie, qui ajoutent des délais supplémentaires et peuvent complexifier encore davantage les projets de construction.
Vers un urbanisme de demain : innovation et flexibilité
Face à ces défis, Bernard Nicod appelle à un changement radical de paradigme. Il plaide pour une approche plus flexible et innovante de l’urbanisme, où les normes réglementaires ne freinent plus l’innovation, mais la stimulent. Il évoque l’importance de moderniser les méthodes de construction pour répondre aux enjeux environnementaux, mais aussi de repenser la manière dont les villes suisses gèrent le développement immobilier.
L’une des propositions de Nicod consiste à favoriser la construction de logements abordables tout en adoptant des technologies plus respectueuses de l’environnement. Il soutient également que les normes écologiques ne doivent plus être un frein, mais un moteur d’innovation pour le secteur. En d’autres termes, il s’agit de créer un cadre réglementaire qui encourage les promoteurs à innover, plutôt que de les décourager avec des règles trop rigides.
Libérer l'Immobilier pour une croissance durable
En conclusion, Bernard Nicod propose de suivre les traces de Mario Draghi en adoptant une approche allégée et pragmatique des règles dans le secteur immobilier. Cela permettrait non seulement de répondre à la crise du logement, mais aussi de stimuler l’innovation dans un secteur clé de l’économie suisse.
Pour Bernard Nicod, il est crucial que le secteur immobilier soit pleinement intégré à la révolution technologique en cours. Cela passe par une simplification des règles, mais aussi par une refonte de l’urbanisme pour créer des villes plus dynamiques, plus inclusives et plus durables. Le moment est venu de libérer l’immobilier des chaînes de la bureaucratie et d’embrasser la révolution technologique pour construire les villes de demain.
Pourquoi cette vision est-elle cruciale pour le Groupe Bernard Nicod ?
Le Groupe Bernard Nicod, en tant que leader dans l'immobilier suisse, se trouve au cœur de ces enjeux. Grâce à sa connaissance approfondie du marché et son expérience dans la réalisation de projets complexes, le groupe est idéalement placé pour mener cette "révolution Draghi" dans le secteur. L'innovation et la simplification des règles seront les clés pour un développement immobilier plus agile, capable de répondre aux besoins croissants des Suisses tout en intégrant les technologies de demain.
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