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Pourquoi préférer le courtage traditionnel au courtage forfaitaire ?

Il y a courtier et courtier !

La Suisse est un des rares pays d’Europe où n’importe qui peut s’affubler du titre de courtier immobilier, même si dans le canton de Vaud - et jusqu’en 1993 - il fallait obtenir une patente pour exercer ce métier ! Être un intermédiaire compétent et efficace entre un vendeur et un acheteur est un véritable métier et non un sympathique passe-temps servant à mettre un peu de beurre dans les épinards.

Les courtiers œuvrant au sein du Groupe Bernard Nicod sont toutes et tous des professionnels expérimentés, ce sont également des entrepreneurs. Ils sont quotidiennement amenés à investir leur temps sans savoir à l’avance si leurs efforts seront couronnés de succès.

Dans un premier temps, la courtière ou le courtier prend contact avec le vendeur et évalue le prix auquel le bien immobilier pourra être mis sur le marché, espérant évidemment obtenir un mandat, mais sans pouvoir en être certains.

Il ou elle s’investit par la suite dans la préparation du dossier de vente, du marketing, de la publicité, et organise des visites qui se feront en leur présence. Si tout se passe bien, il/elle sera alors rémunéré(e), sous condition que le mandat qui leur a été confié aboutit à une vente.

Dans le cas d’une agence pratiquant un forfait, outre le fait que nombre de courtiers sont plus des amateurs que des professionnels expérimentés, le client devra verser une avance, généralement de plusieurs milliers de francs ; qui sera perdue s’il ne trouve pas d’acheteur.

Le bon marché peut être coûteux !

Reprenons le cas évoqué précédemment. Madame et Monsieur X souhaitent vendre leur appartement à Lausanne pour vivre leur retraite à la montagne. Appâtés par le courtage forfaitaire proposé à 11’000 francs, ils mandatent l’agence Y. Une première évaluation immobilière faite en ligne sur le site internet de l‘agence indique une fourchette de 1'090’000 à 1'210'000 francs.

Ravis, ils signent un mandat, versent une avance de 3’500 francs et leur bien est mis en vente pour 1'160’000 francs.

Or, l’évaluation faite en ligne et basée sur des algorithmes, ne tient pas compte de plusieurs critères importants (tels que qualité de la construction, l‘état d’entretien, l‘isolation, les commerces, écoles, transports publics à proximité, etc.) et donc, il n’y a pas d’intéressés au prix proposé.

Leur courtier leur explique alors que le marché étant ce qu’il est, que la situation économique étant ce qu’elle est et que les taux hypothécaires étant ce qu’ils sont, mieux vaut réduire le prix à 1'050’000, ce qu’ils acceptent.

Deux intéressés viennent pour des visites qui seront facturées séparément par l’agence, car pas comprises dans le forfait, et finalement, l’appartement est vendu pour 990’000 francs. Madame et Monsieur X touchent 970’000 francs après paiement du forfait convenu.

Dans le cas où ce même couple s’adresse à un courtier traditionnel. La courtière ou le courtier visite les lieux, présente une expertise détaillée et, connaissant le marché, estime que le bien pourra être vendu aux alentours de 1'070’000 francs. Il prépare le dossier de vente, contacte des clients potentiels (qui font partie de son réseau et de celui de son agence), organise et participe activement aux visites, met en exergue les éléments positifs du bien, conseille les intéressés en matière de financement et trouve preneur pour 1'045’000.

Une fois la commission de 31’350 payée, il restera aux vendeurs 1'013’650 francs, soit 43’640 francs de plus que s’ils s’étaient adressés à une agence au forfait.

Dans un prochain article, nous évoquerons les évaluations immobilières en ligne, gratuites et les pièges dont il faut se méfier.

 

 

 

Le Groupe Bernard Nicod