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Le regard de Bernard Nicod : Comment financer l’achat d’un bien immobilier en Suisse

Acheter une maison ou un appartement en Suisse n’est pas une sinécure. Il est non seulement difficile de trouver le « coup de cœur », mais même une fois trouvé, il faut s’assurer de le payer au juste prix et… d’être en mesure de financer l’achat.

Parmi les prêteurs (banques, compagnies d’assurances, etc.), la concurrence est rude, et, à regarder les différents types de crédits hypothécaires (hypothèque à taux fixe de diverses durées, hypothèque variable type SARON, rabais possibles ECO, START ou autres appellations), il y a de quoi perdre son latin.

Mais, comme vous le verrez ci-dessous, lors d’une acquisition immobilière, il convient de ne pas se contenter d’examiner les taux d’intérêt, mais de réfléchir à la meilleure stratégie de financement.

 

Certes, le choix du type de crédit hypothécaire et le taux sont importants, mais nombreux sont celles et ceux qui s’en tiennent à cela, sans examiner la problématique du financement dans son ensemble.

Il convient en effet d’examiner attentivement les options, en fonction de l’âge, des moyens financiers actuels et à venir, de la situation fiscale, de la structure du ou des crédits et de l’éventuel amortissement pour ne citer qu’eux.

Un exemple pour illustrer ce propos : l’acquisition d’une maison pour 1.2 millions de francs. La stratégie de financement du couple X, âgés de 30 et 32 ans, avec deux enfants, un revenu du ménage de 150’000 francs et 200’000 francs de fonds propres et celle du couple Y, âgé de 56 et 53 ans, déjà propriétaire de deux appartements, d’un revenu du ménage de 180’000 francs et d’économies/2ème pilier de 550’000 francs ne devrait pas être la même.

Convient-il d’investir un maximum de fonds propres ? De prendre plusieurs crédits à taux fixes sur diverses échéances ? D’amortir directement ou via un 3ème pilier ? D’envisager le pire (divorce ou décès) ? Quelles conséquences fiscales ? Ce sont parmi les nombreuses questions auxquelles on devrait pouvoir répondre avant de contracter un prêt.

Or, dans la vaste majorité des cas, les futurs propriétaires se contenteront d’aller voir leur banquier pour discuter le montant du prêt et du taux. Une petite minorité consultera une entreprise qui comparera les diverses offres hypothécaires pour leur proposer la meilleure solution, mais bien rares seront celles et ceux qui feront appel à un/e spécialiste de montage financier qui tiendra compte de l’ensemble des paramètres importants, y compris l’incidence fiscale.

Encore une « économie » qui, à la longue, peut coûter cher !

Le Groupe Bernard Nicod