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Le regard de Bernard Nicod : Les nouveaux défis des agences immobilières traditionnelles

Sous-estimer ses concurrents : une bêtise à éviter !

Depuis peu, le monde du courtage immobilier fait face à d’importants changements et ce pour deux raisons principales. Premièrement, le développement de l’informatique et des algorithmes permettant d’effectuer des évaluations immobilières en ligne. Deuxièmement, l’arrivée d’une concurrence dont le modèle économique est différent du modèle traditionnel pratiqué par la plupart des agences immobilières.

Sous-estimer cette concurrence et faire l’autruche – ce que nombre de mes collègues et hélas plusieurs associations professionnelles pratiquent avec une certaine suffisance – pourrait à terme, poser problème aux agences dites traditionnelles.

Dans son fameux ouvrage, l’« Art de la guerre » (VIème siècle avant JC), le général chinois Sun Tzu évoque des stratégies applicables au monde économique.

Ainsi, il écrit : « Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril. Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, connaîtra une défaite pour chaque victoire. Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles. »

« Gouverner, c’est prévoir, et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte » écrivait le journaliste français Emile de Girardin en 1852. Raison pour laquelle le Groupe Bernard Nicod n’est pas resté passif face à cette nouvelle concurrence. Quel est donc ce nouveau modèle économique et pourquoi le « bon marché » peut coûter cher ? C‘est à découvrir ci-dessous.

 

Courtage à la commission ou courtage forfaitaire ?

Dans le domaine du courtage immobilier, il y a actuellement deux modèles économiques : le courtage à la commission et le courtage forfaitaire. Dans le premier cas cité, le courtier est mandaté par le vendeur et percevra une commission exprimée en pourcentage du prix obtenu pour la vente. Cette commission ne sera dûe que lors de la signature de l’acte de vente chez le notaire.

Dans le cas du courtage forfaitaire, l’agence immobilière exigera le versement d’un acompte avant de s’occuper de la vente et percevra ensuite un montant fixe, indépendamment du prix obtenu, lors de la signature chez le notaire.

Pour prendre un exemple, sur une vente pour 900’000 francs – la commission du courtier traditionnel sera de l’ordre de 3%, soit 27’000 francs alors que le courtage forfaitaire sera facturé aux alentours des 10’000-12’000 francs, selon les agences.

« Il n’y a pas photo ! » direz-vous. Alors, pourquoi me faudrait-il payer un courtier traditionnel plus du double ? Il y a de très bonnes raisons à cela et nous allons vous les faire découvrir dans l’article suivant.

Dans ce cas, pourquoi avoir recourt à un courtier traditionnel ? La réponse se trouve ici.

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Le Groupe Bernard Nicod